L'hopital Erno Soto

Alors pour la visite de ce très ancien hôpital, on va être honnête on savait ce qu'on allait voir mais si ça n'avait pas été le cas il y a vraiment peu d'indices qui nous auraient mis la puce à l'oreille à part peut être les vieilles inscriptions sur les murs. Petit flashback sur l'histoire cet hôpital qui laisse entrevoir de très sérieux signes de dégradations depuis son abandon.

Il fut construit au moment où les petits  hôpitaux ruraux commençaient à voir le jour se distinguant ainsi des Hôtels-Dieu, les hôpitaux des grandes villes. 

C'est grâce à la générosité d'une figure de la bourgeoisie locale que cet hôpital verra le jour au début du XVIII°s en premier l'aile où se trouve toujours la chapelle viendront ensuite les 2 suivantes. Bien que modifiée au siècle suivant la toute première chapelle se devine encore et à laissé place à une seconde plus grande.  Le bâtiment perdra sa vocation de lieux de soins dans les années 60, il n'est totalement abandonné que depuis moins de 10 ans.

La clinique Houiller

Inaugurée dans la deuxième partie des années 50, il était à ce moment la un des plus gros et des plus moderne établissement de soins de sa région. Au maximum de son activité son plateau technique compte plus d'une dizaine de services. Si dans les années 2000 il était envisager la construction d'une nouvelle structure plus grande cette décision a dû être précipitée par l'évacuation de la structure existante suite à une menace sanitaire liée à l'ancien domaine d'activité et de revenu majeur de cette région. Il ne sera jamais ré-investie et reste depuis à l'abandon.
Il y a quelques années un incendie s'est déclaré dans le bâtiment désaffecté ayant ravagé une grande partie du rez-de-chaussé. Cependant si le foyer principal s'est déclaré dans le rez-de-chassé les traces de cet incendie sont visibles sur les 3 étages.

Les dégradations successives humaines ou naturelles laissent deviner à plusieurs endroits les travaux réalisés au grès des différents agrandissements de la structure.
L'accès n'est pas des plus simples mais une fois nos 2 sessions grimpette effectuées nous avons évoluer sans trop de mal à l'intérieur du bâtiment, découvrant ainsi du matériel médical, du matériel d'imagerie, des anciens protocoles et dossiers etc...
Le bâtiment est vaste trois étages un sous sol des combles et tout un labyrinthe de couloirs reliés par plusieurs ascenseurs soudés hélas pas moyen de vérifier si les cages sont toujours là...
Nous avons aussi eu la bonne surprise de tomber sur une piscine intérieure qui devait servir au service de rééducation, nous avons sans mal identifier les blocs opératoires, les cuisines, quelques salles de radio et de soins ainsi que l'ancien accueil.
Cette visite fut sympathique entre salles dépourvues d'intérêt et véritables trouvailles on a plutôt passé un bon moment.

2 petits détails nous on plus amusez que d'autres

les nombreux coffres fort encore fermés

et le délire d'un amoureux d'herbes illicites qui nous invité a planer et rencontrer Michel l'âme gardienne des lieux, si nous n'avons pas rencontrer ou senti la présence de ce Michel nous l'avons tout de même salué à la lecture de ce message écrit à même un des murs.


 Et petite frayeur au moment où mon binôme d'urbex me passe devant en courant sans rien dire de plus, courage planquons nous et après quelques instants des bruits de pas, des bruits de pas qui se rapprochent, je retiens mon souffle mais là ou je suis faut le vouloir pour y arriver et pourtant ces pas ils arrivent bel et bien... Évidement qu'ils arrivent c'est ceux du cactus (oui entre le panda et le cactus ça sent la faune et la flore par chez nous =) ) gros coup de peur pour rien, il avait aperçu un des voisins des lieux passé devant sa fenêtre. Leçon du jour va falloir mettre en place des codes clairs et courts pour gérer au mieux ce genre de situation sans risquer l'infarctus à chaque fois.