a demi min'urbex a demi raté

 

    C'est en allant vers un autre spot que ces vieux rails et tunnels ont attiré notre regard, pleins d'espoir ont les a suivi un petit moment espérant trouver un vieux wagonnets, essieux, ou tout autres matériels en rapport avec son passé ferroviaire mais rien, nada... On aura pris l'air entre 2 spots

 

 

 

 

La leçon de la ruine du lac

 

 Alors celle là, elle est mémorable il fallait qu'on la raconte.

Après une journée en dents de scie on a bien commencé avec nos premiers arrêts, puis.... On a enchainé les ratés, pas abandonné, détruit, totalement muré, bref tout.

Sans grande conviction on tente un dernier arrêt, quand on arrive on ne comprend pas pourquoi le GPS nous indique de continuer alors qu'on a un raté de plus sous les yeux la bâtiment est totalement en ruine.

On fait rapidement le tour pour se dégourdir les jambes avant de rentrer.

Une fois de retour on se met sur notre carte, on pointe les points qu'on a fait, ceux qui sont morts et ceux qu'on doit repasser voir. Et la moment de flottement, on comprend tout de suite pourquoi le GPS nous disait de continuer.... On s'est pas arrêté devant la bonne maison, celle qu'on a avait repérer sur google map était bien quelques centaines de mètres plus loin.

Moralité de l'histoire des fois vaut mieux rentrer que de tenter un dernier coup a tout pris. Là on s'est juste trompé de spot mais on était vanné on aurait pu être au milieu d'une friche, on d'un plancher douteux, ça aurait fait beaucoup plus mal si on avait mis le pied au mauvais endroit.

 

 

 

Récit d'un bonne journée de loose

Alors il faut être honnête que se soit sur note page et surtout sur celles des urbexeurs qui nous mettent à tous des étoiles dans les yeux, on voit surtout le côté "happy-end" de nos explo. Mais se serait trop beau, enfin du moins en ce qui nous concerne, de penser que chaque fois qu'on prend la voiture pour partir en virée c'est un coup gagnant...

Certains jours on a de la chance et chaque arrêt est bien un coup gagnant mais, souvent on navigue entre plusieurs déconvenues avant de trouver la perle de notre journée et dans certains cas de rentrer sans l'avoir trouvé. Cette journée fut une de celle là...

Et oui les jours ou ça veut pas, ça veut pas.

Premier arrêt ce petit bunker, on effectivement pu rentrer à l’intérieur mais toutes les voies qui auraient pu nous mener plus loin dans les entrailles de ces tonnes de bétons et de ferrailles étaient inaccessibles, et croyez nous on a tourné un moment, on s'est faufilé ou on a essayé de passer dans chaque brèche d'espoir qu'on trouvait hélas aucun moyen d'aller plus loin.

On a fait un demi tour un peut frustrés mais avec plusieurs autres lieux prometteurs à visiter.

Arrêt suivant ; ancien resto, le hic la voie passante et le flot ininterrompu de voitures, faut se rendre à l’évidence c'est faisable mais pas à cette heure.

Allez on continue ; superbe petite maison, RDC nickel meublé et dans son jus mais y a un truc qui nous dérange sans qu'on arrive à savoir quoi. C'est bon on a compris en arrivant au premier c'est squatté et vu la tête de la cartouche de clope sur la table et celle des fringues c'est squatté en ce moment. Allez on sors

Next immense : maison de ville ayant appartenu à un ébéniste ou un antiquaire vue ce qu'on distingue. Oui car ici distinguer est le mot qui fâche. En effet la maison est inaccessible des travaux de réfection de la voirie condamnent toute la rue, un espoir fou et les voisins comment ils rentrent chez eux ?  On a vite compris personnes ne rentrera les bâtiments de l'autre coté sont d'anciens ateliers utilisés comme lieux de stockage pour la municipalité et dispose d'un seconde entrée. Bon ben on attendra la fin des travaux...

On ne se décourage pas : cap sur un ancien corps de ferme devant lequel sont garés 2 voitures... les personnes n'ont absolument pas l'air intéresser par les bâtiments qui nous font de l’œil mais vu ou chacun des petits groupes se trouvent par rapport aux entrées il est impossible qu'on envisage de rentrer sans qu'ils nous voient. Dépités on décide de continuer notre route vers...

Ce qu'on pense être des anciens abattoirs, j’étais déjà passé faire un repérage seule, j'avais fait le tour du bâtiment repérée les entrées ou du moins l'entrée un trou fait à la masse a travers une ancienne porte murée après avoir franchi un large trou dans la clôture. Oui sauf que ça c'était avant, aujourd'hui mon joli trou est toujours aussi large pour franchir la clôture mais 4 jolis parpaings sont à la place de mon  trou dans le mur. Que faire me coucher là sur le sol et reconnaitre que cette journée est pourrie ou on tente un dernier coup ?

Finalement mon cactus avait encore le peu de foi qu'il me manquait est nous avons terminés notre journée avec l'explo de la friche qu'on a déjà posté et qu'on a appelé "métallurgie remember"

Le raté de la villa 4L

Ce coup ci ça partait bien on y croyais à fond, jolie petite maison des années 30 pas de grosse prise de tête pour la trouver ou y entrer. Bien conserver pleins de vieux mobilier à l'interieur.

Puis.... 

Dans la cuisine un paquet de riz qui colle pas avec le reste,

Dans la salle de bain un rasoir, un savon, une éponge curieusement propres,

En haut de l'escalier cette paire de chaussure,

Une fois en haut on ne doute plus, on redoute de tomber sur le proprio de la bouteille de whisky et de la cartouche de clope ainsi que de toutes les affaires bien rangés dans ce qui semblait être l'ancienne chambre,

Idem dans l'autre pièce le lit est trop propre trop bien fait les affaires bien trop moderne pour aller avec la déco.

Demi tour toute, même si dans les fait on viole quand même la propriété de quelqu'un car chaque spot a un propritaire quelqu'il soit, là on viole en plus l'intimité d'une ou de plusieurs personne qui n'ont trouvé que cette solution pour avoir un toit sur la tête.

Bien entendu charmé par le peu qu'on a pu voir on y retourna dans quelques temps pour voir si la visite pourra être complète la prochaine fois.

la filature bombyx

Impossible de vous parler de cette ancienne filature sans vous parler de la sériciculture, HEIN c'est quoi ça ? Pas de panique on vous explique.

C'est juste le nom scientifique de l'élevage de vers à soie et la transformation de leur cocons dans des lieux comme celui ci. Alors selon la légende c'est une princesse chinoise qui en faisant tomber un cocon dans sa tasse de thé va découvrir le principe de dévidage de la soie avant de la tisser. secret qui va être jalousement gardé. En effet il faudra attendre 200 ans pour que d'autres découvrent et utilisent cette méthode.
En France on a mis un moment à s'y mettre. Il faudra attendre le XV°s pour que les premiers tisseurs viennent s'installer en France. L'industrie de la soie se développera sous l'impulsion des différents rois de France, certains allant même jusqu'à l'encourager vivement par ordonnance royale. Cette industrie verra son apogée entre le XVIII°S et XIX°s siècle. Petite frayeur en 1850 où une maladie va décimer les cocons dans les élevages. Il faudra l'intervention de Louis Pasteur sous autorité du ministère de l'agriculture pour relancer la production. L'activité va rester stable jusqu'à la première guerre mondiale malgré une nouvelle période faste la production va sans cesse baisser avant de disparaitre.
Aujourd'hui seuls quelques passionnés tissent encore la soie de cette façon mais la quantité reste anecdotique face à la production mondiale essentiellement basée en Chine ou en Inde.

Cette filature la elle ne verra même pas la première guerre mondiale son activité cessera en 1870 après avoir été construite en 1856, elle fut une des plus connue de la région.

On a malheureusement pas beaucoup de photos à vous montrer car aucun points d’accès ne nous a permis de grimper, on a affronté des murs de ronces pour se trouver face à des porte closes, des fenêtres murée ou avec des barreaux les 2 seules non protégées sont à l'étage et trop loin des arbres environnant pour nous permettre d'y grimper.